Commémorations
Le Kaddich
C’est un bon usage de jeûner le jour du décès d’un proche parent mais ce n’est en aucun cas une obligation. Celui qui jeune peut plus se remettre en question puisqu’il est écrit : Les bonnes actions des enfants entraînent ses parents au Gan Eden. Chaque année, le jour du décès, le défunt repasse en jugement. Soit on le monte de degrés, soit le contraire. Ce jugement dépend de ses enfants : s’ils ont été bien éduqués, sont justes, font du bien … le défunt monte de degrés en degrés. Le jour du décès, il ne faut pas juste jeûner. Il faut organiser une soirée d’étude, mettre de la Tsédaka … Lorsqu’on fait une Bénédiction, cela apporte un repos au défunt car c’est Davar Kédoucha, ce qui est donc bon pour le défunt. On commence à dire le Kaddich chaque année le Chabbat précédant le jour du décès. Si le jour du Chabbat est lui - même le jour du décès, on commence à faire Kaddich le Chabbat précédant ce Chabbat. Il est bon que durant la semaine le fils soit l’officiant, lise la Haftara ou monte Machlim. Il faut que chaque mot du Kaddich soit prononcé comme une perle et pas vite.
Il ne faut pas bâcler la Haftara et le Choulhan Aroukh dit que l’on doit réciter chaque mot en même temps que celui qui la lit, contrairement à la lecture de la Torah où l’on se contente simplement d’écouter. C’est pourquoi, il faut que le fils sache bien lire la Haftara pour pouvoir monter, sinon, il se contentera de monter Machlim ou une simple montée.
Le Kaddich récité par le fils fait monter de degré en degré le défunt, même s’il s’agit d’un Tsadik. Les enfants doivent honorer leurs parents et de leur vivant et de leur mort. De leur vivant : les nourrir, les vêtir … De leur mort : par la Torah et les Mitsvot qu’ils accomplissent
C’est pourquoi, pour ne pas dire que le défunt était gar, on fait le Kaddich pendant 11 mois, on s’arrête une semaine et on recommence jusqu’au 12e mois. Le fait de réciter le Kaddich ne sert pas juste à éloigner le défunt du Guéinam mais à le faire aussi monter de degrés. Il est bon que le fils, même après l’année, récite le Kaddich Al Israël.
Un Gaon a un jour avertit ses enfants et leur a dit : « Durant la 1ère année de ma mort, vous irez écouter chaque jour un Chiour et vous réciterez le Kaddich Al Israël. Si vous omettez de le réciter ne serait ce qu’un jour, je ne vous pardonnerai jamais, même si vous le récitez dans la Téphila car ce n’est pas suffisant et je veux que ça soit après une étude. » Il ne faut pas tout le temps réciter la Hachkaba, juste pendant le jour et la semaine de la Pétira. Il ne faut surtout pas dire Ménouha Néhona car Hamossif Goréa et tous ces adjectifs se retournent contre le défunt. De même, sur la Matséva, c’est Assour d’écrire Hatsadik … Il faut juste préciser le nom du défunt, la date de naissance, la date de la Pétira En effet, dans le monde futur, tout le monde est pareil !